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Chevaliers au du moyen âge, histoire de la chevalerie

Combat chevalier Salva Terra

 

Les chevaliers au moyen âge du 13e siècle

C’est une affaire de groupe, de guerriers-partenaires s’exerçant régulièrement entre eux. Quelques soient leurs origines sociales, les chevaliers au moyen âge forment une compagnie élitiste. Ils vivent ensemble, chevauchent ensemble, tuent ensemble. Ils se sentent invincibles et meurent d’ailleurs rarement au combat : la mortalité à l’époque est de 1 %.

Les chevaliers, une organisation et un groupe structuré

  • Leur destrier pour charger et s’enfuir !
  • Leur équipement défensif.
  • Leur technique de combat : les armes de contact (lance, épée…).
  • Leur équipe : ils combattent toujours à plusieurs.
  • Leur statut social : cela leur permet de valoir cher, plus rentable capturé que tué.
  • Leur religion : s’entre-tuer entre chrétiens est très mal perçu, donc rare ; ils se rattrapent avec les infidèles…

Histoire sur la chevalerie

Le chevalier au moyen âge errant est un mythe romantique, dans la réalité historique, être chevalier signifie être au service d’un supérieur hiérarchique. Ils guerroyent pour le butin, à la guerre et au tournoi. Ils ne se battent qu’entre eux, ne combattent pas jusqu’à la mort et se rendent en cas de défaite. Ils ne cherchent pas la confrontation avec les combattants à pied, sauf pour s’en défendre par nécessité.

Leurs chevaux sont des compagnons. Ils valent un prix considérable, l’équivalent de centaines de milliers d’euros.

Le chevalerie franque est une confrérie performante soudée par ce sentiment très fort d’appartenance à une classe sociale supérieure. Les chevaliers se considèrent au-dessus du commun des mortels, et plus leur noblesse s’affirmera au cours des siècles, plus leur arrogance augmentera. Cela sonnera le glas de cette institution au XVI° siècle.

Le cheval…la fidèle monture du chevalier

C’est obtenir de la part d’un cheval une complicité pour des actes guerriers tels que la charge à la lance, le duel à l’arme de poing, l’encerclement de l’adversaire, la dérobade, la bousculade, actions qualifiées après le Moyen Age de « Haute école ». Les figures artistiques modernes sont à l’origine de ces exercices de défense et d’attaque.
L’art de la guerre a façonné l’équitation de prestige, ce n’est ni la charrue ni la promenade.

Les destriers sont capables de mordre, de se cabrer et de ruer contre les autres chevaux. Ils le font d’eux-même pour seconder leur maître. Les chevaux entiers sont plus aptes à ce genre d’attaques corporelles très dangereuses.

Le cheval est entrainé à percuter et écraser un obstacle humain mis en travers de sa trajectoire. Il ne cherchera pas à l’éviter, sa confiance en son cavalier est totale. C’est au cavalier de décider si cette action est utile ou risquée.
La charge collective accentue l’effet « char d’assaut », le plus souvent contre des adversaires regroupés, surpris, en fuite, désorganisés.
La charge individuelle permet de dégager un compagnon isolé, de le ramener au sein de son groupe.
La meilleure arme du chevalier est son cheval. Sa rapidité lui permet de rattraper des piétons, de se mettre hors de portée, voire de fuir.

Salva Terra propose de nombreuses reconstitutions à ces visiteurs. Nous partageons également avec d’autres compagnies notre passion autour de cette époque féodale.